Un dyptique fait il y a quelques années

Les 2 chats sont Navajo (a gauche) qui n’est plus de ce monde malheureusement, et Nazca sa demi sœur qui est une adorable petite peste!

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Pensee du jour

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Pensée du jour

La vie est une maladie  sexuellement transmissible mortelle a 100%

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Pensée du jour

Ah! si, comme on fait avec un ordinateur qui plante, on pouvait rebooter les cons

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Un incroyable trésor retrouvé dans un tunnel caché à Teotihuacan

Un incroyable trésor retrouvé dans un tunnel caché à Teotihuacan.

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The 4 Words You Should Never Say To A Depressed Person (Or Anyone, Probably) | Thought Catalog

The 4 Words You Should Never Say To A Depressed Person (Or Anyone, Probably)

By Joyce Novacek

 

I went through a really bad bout of clinical depression in college. I don’t talk about it much — not because I’m trying to hide some dark secret of my past, just because people generally don’t talk about mental illness much. But silence only perpetuates the stigma surrounding mental health, so I am determined to start sharing more. One (of many) not great parts of being depressed is not being able to help those who are trying to help you. I had friends, teammates, family, and others who wanted to help me, but didn’t know how. And I didn’t know how they could help me either. Obviously, this led to frustration on multiple accounts, and even severed some friendships. In the magic of hindsight, I can reflect upon what did and didn’t help me. There was one thing that was said (a lot) that was so unhelpful I wanted to share it, and offer some alternate phrases. I understand people who said it had good intentions, but, if you know someone suffering from depression, I encourage you to reconsider using this phrase:

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Selon un chercheur, Rimbaud n’aurait pas écrit Les Illuminations

Cela me ferais vraiment de la peine

Selon un chercheur, Rimbaud n’aurait pas écrit Les Illuminations.

Via Le Figaro

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Mon blog en anglais est maintenant sur wordpress

Welcome to my new blog in English on WordPress

I will add as many articles as possible!

http://zefrenchykitties.wordpress.com

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Séjours en hopital psychiatrique. Témoignage

Je suis arrivé sur un brancard. Le 30 janvier 2012. J’avais passé la nuit aux urgences arts une tentative de suicide. L’alcool, qui commençait à manifester ses effets de manques physiques, les dettes, la dépression, le bout du tunnel qui n’arrivait jamais. J’avais décidé d’en finir. Sereinement. Froidement. Calmement. Le trajet vers St Anne n’a duré que quelques minutes. Les infirmiers sonnent à la porte et une infirmière a déverrouillé la porte. C’était ma première rencontre avec l’hôpital psychiatrique. Pavillon E. Ma première rencontre avec les verrous.

Cette première fois, je n’étais pas entré à l’HP pour un sevrage. En tout cas de prime abord. Mais pour avoir voulu en finir. J’ai été transféré chez un médecin. Une femme très compréhensive. Je lui ai raconté mon histoire et lui ai demandé de l’aide. M’en sortir, ne plus avoir d’idées noires et résoudre les « problèmes avec l’alcool ». (Ce qui dans mon cas pouvait se traduire en vérité en Alcoolisme chronique avec dépendance psychologique et débuts de dépendance physique.

Passage chez les infirmières. Prise de valium. Prise de sang. 10 tentatives sans succès. Il fut décidé de la faire faire le lendemain par le laboratoire. Découverte de ma chambre. Un voisin de lit. Des barreaux aux fenêtres. Pas de verrou a la porte (coté malade). Entrée les visites des médecins et des infirmières, j’avais eu le temps de contacter un de mes meilleurs amis pour qu’il m’apporte ma CPAP (machine pour l’apnée du sommeil sans la quelle je ne peux pas dormir). Me voila dans la salle commune faisant office de réfectoire, salle de jeux et de télévision. Toujours des barreaux et des verrous. Ce claquement sec de la clef qui se tourne. Vers l’enfermement ou la liberté.

Premier diner. Plats industriels. Pas de texture, pas de gout, pas de rab. D’ici peu, j’allais découvrir l’importance de la nourriture au sein du groupe. Apres le diner, certains jouent au Scrabble. Je passe. Je n’ai pas envie de voir qui que ce soit.

Je découvre pourtant les autres malades; Si j’espérais me retrouver avec des pathologies similaires, c’est râpé. J’ai l’immersion d’être le seul qui se remet d’une tentative de suicide et fait un sevrage alcoolique. Mais qui sait ? On ne donne pas son diagnostic aux autres ou rarement. Je détecte quand même quelques schizophrènes (+- stabilisés), des dépressifs, et des personnes mentalement retardées. J’y reviendrai.

A partir de 18h plus de visites. Moi qui suis arrivé en pyjama, j’attends des vêtements et surtout ma CPAP. Enfin vers 21h, on sonne à l’entrée. Mon ami Michel m’apporte ce que je lui avais demandé. Je ne peux lui parler que dans l’entrebâillement de la porte. C’est le règlement. J’allais apprendre ce règlement sur le bout des doigts. Avant de monter dans ma chambre, je regarde le bout du couloir. On m’en a touché 2 mots. C’est l’USIS. (Unité de Soins Intensifs). C’est la qu’on met les malades les plus graves, les récalcitrants, les violents. Parfois, j’aperçois un de ces visages contre la vitre de la porte sécurisée qui nous sépare. J’ai peur que l’on m’y envoie (Ca n’arrivera pas)

Je retourne dans ma chambre avec mes maigres bagages. Des infirmières arrivent. C’est la fouille. Les papiers sont gardés, tout ce qui peut blesser aussi. Donc mon eau de toilette en bouteille de verre est confisquée. Pas de rasoir non plus mais ça je m’en fiche, j’ai une barbe d’homme des bois. Je suis fagoté comme l’as de pique, et au fil des mois d’alcool et de dépression, je me suis laissé allé à un tel degré que je ne me lave plus. Alors, les infirmières m’incitent avec beaucoup de persuasion à prendre une douche.

A première vue, le personnel est plutôt sympa. Il connait votre nom, vous demande régulièrement comment ça va, Les infirmières et médecins sont particulièrement attentionnées.

Première nuit. Mon compagnon de chambre est plutôt sympa. Un jeune. Il ne restera pas plus d’une nuit. Le bruit de ma CPAP et la vue de mon masque le stressent visiblement.

Lendemain matin. 7 h Branle bas de combat. A LA DOUCHE ! Je rechigne, mais pas question de refuser. Une aide soignante. La seule que je surnommerai « Nurse Ratched » est particulièrement vindicative. Tout au long de ce séjour, elle aura toujours un petit mot humiliant.

Puis, nous faisons la queue pour la distribution des médicaments. Il y a toujours les resquilleurs qui veulent passer en premier dans la file. Hop, les médicaments dans la main, un verre d’eau. Le personnel fait (a juste titre) attention a ce que vous les preniez bien et ne les cachez pas pour les jeter plus tard.

Enfin le petit déjeuner. Sous la surveillance d’une ou 2 infirmières et des aides soignantes. The café ou chocolat. Un petit pain rond. Beurre ou confiture. Pas de rab.

Apres le petit déjeuner, quartier libre. Le jardin est ouvert. On peut fumer. L’ennui commence.

Si c’est le jour, dans la matinée, on voit son psychiatre. Les débuts avec la mienne ont été difficiles. Je la trouve sévère, limite désagréable. Elle me trouve dans le déni. (Ca finira par s’arranger et nous sommes maintenant en excellents termes) Il faut dire qu’a cette époque, je ressemble plus à un clochard néandertalien qu’a un homme civilisé. Très vite, elle me dirige vers une assistante sociale et m’incite à accepter un placement sous curatelle. Ca ne me plait pas du tout. Mais alors pas du tout ! Je finirai par accepter. Sous la pression des médecins et aussi en réalisant l’état de délabrement physique, mental et financier dans lequel je suis tombé. Et ce n’est qu’un début.

11h30 médicaments de nouveau. Puis déjeuner. Tout est fade. Ca deviendra pire lors des prochains séjours.

Apres midi a regarder la télévision, s’assoir dans le jardin, Lire si l’on trouve un bon livre. Pour certains des visites. Pour moi très peu.

21 jours s’écoulent ainsi avant que je rentre à la maison définitivement. Interrompus seulement par une ou 2 sortie autorisées pour retourner chercher du linge.

Enfin la maison, je suis sevré de l’alcool. Je suis guéri. Enfin je le crois.

Je retourne au travail. Toujours la même horreur. Les horaires décalés, le stress a outrance. 2 fois par semaine, je vais à l’autre bout de la banlieue. A 2 h de RER/bus/marche pour arriver dans une zone industrielle digne des pires cauchemars.

Je replonge dans l’alcool. La descente est encore plus profonde. Une autre tentative de suicide. Encore ratée.

Un matin, plutôt que de partir travailler, je m’arrête a la station St Jacques et vais aux urgences de St Anne. Je suis déjà en état d’ivresse car je bois des le matin. Bientôt, je boirai aussi la nuit.

Interné une deuxième fois, mon séjour beaucoup plus difficile. J’ai changé de pavillon pour intégrer le D 2 salles de télévisions, un jardin plus grand, mais une atmosphère particulièrement sinistre à mon gout. Si la première fois, je me voyais un peu comme spectateur. La je rentre dans le système. De plus, je dois régler les multiples problèmes administratifs laisses en attente a la maison par ma mère et moi. J’ai un sac plein de paperasse que j’essaye de trier et résoudre. Pour couronner le tout, mon portable est volé. Il ne reste plus que cette satanée borne a carte qui sonne toujours quand on est absent ou que personne a par quelques rares personnes décrochent. Pendant 2 semaines je suis coupé du monde Sauf quand ma mère ou ma marraine arrivent à me joindre. Je m’inquiète perpétuellement pour ma mère que je sais seule à la maison.

Un peu plus de visites. Une amie fait un travail extraordinaire en mettant sur pied mon dossier de surendettement et vient m’en rendre compte régulièrement. Merci a toi Catherine.

Les autres patients

Encore de tout. J’ai l’impression de ne pas avoir ma place dans ce monde. Je me voie « normal » par rapport à eux. C’est vrai qu’entre l’avocate qui suce son doudou, le jeune homme qui ne peux s’empêcher de vous toucher le visage, (surtout celui des femmes), le s personnes en plus ou moins léger handicap mental. Une vieille femme, aussi qui passe son temps a pleurer sur mon épaule et que j’essaye de consoler de mon mieux. C’est un monde que je découvre.

Seule une jeune femme bavarde avec moi. Nous passons des heures agreables à parler philosophie, politique.  Elle sera aussi mon meilleur fournisseur de beurre contre mes yaourts

Les repas sont l’occasion de troc interminables. Toujours pas de rab. En tout j’aurai perdu 25 kg au cours de mes séjours.

Dans la salle de télé du bas, un malade monopolise la télévision et interdit que l’on change de chaine. Si l’on essaye, il devient agressif. Alors on se réfugie dans la petite salle du haut ou la majorité réclame a mon grand désespoir « Plus Belle La Vie » les reality shows ou le foot. Alors je me réfugie dans la lecture.

Ayant eu des permissions de weekend pour rentrer a la maison (et laver mon linge) je rentre avec des tonnes de bouquins. Je dévore. En salle télé, il y a une petite bibliothèque ou je pioche aussi, parfois avec bonheur.

Les jours s’écoulent. Je supporte de moins en moins les portes fermées, les verrous, les clés. J’ai quelques permissions d’après midi. 2h. Je file m’installer a une terrasse de café boire un coca zéro, lire et fumer.

Ah la cigarette.

L’objet de tous les désirs; de tous les trafics aussi. On mendie une clope à son voisin, on lui demande si on peut finir la sienne, J’en ai vu qui cherchais les mégots dans les cendriers. Moi, bonne poire je donne. Encore et toujours, jusqu’au moment ou j’en ai plus que marre. Je mets une limite. Une le matin, une le soir. Apres, je ne donne plus.

Le soir, de 21h a 22h30 le jardin est fermé. Les équipes soignantes dinent et font la passation a l’équipe de nuit. Ce n’est qu’après la distribution de la tisane que nous pouvons fumer une dernière cigarette dans le jardin sous la surveillance d’une infirmière plus ou moins conciliante. Apres, les paquets sont confisqués pour éviter que l’on ne fume la nuit aux toilettes. (Ce qui n’empêche rien d’ailleurs)

Un troisième séjour en juillet 2012 Toujours la même routine. Pas grand chose a en dire.

3 semaines passent. Je rentre enfin à la maison. J’ai été licencié entre temps. Je rechute encore plus fort. Je bois 24/24 7/7. Le manque me réveille la nuit. Alors je viens dans le living boire ma bouteille.

2 fois je suis emmené par les pompiers ivre mort à l’hôpital. A chaque fois, quelques heures plus tard je m’évade. Pieds nus, dans la nuit. Je rentre à la maison les pieds en sang.

Je bois jusqu’a 5 bouteilles par jour. Plus les a cotes. Alors, un soir, je prépare mes bagages et me fait interner encore une fois pour un sevrage.

J’arrive aux urgences de St Anne, le 20 novembre 2012. Le temps de me faire admettre, je suis dans un tel état de manque que je tremble de tout mes membres. L’infirmière doit me porter pour atteindre ma chambre. La, il faut encore attendre le médecin. C’est un dimanche et il est introuvable. 2/3 h plus tard, le voila enfin. Avec du valium.

Je ne me souviens presque pas de la semaine suivante. Je me rappelle m’être levé de temps en temps pour manger. Le reste du temps, je restais sur mon lit a somnoler. On me fait des analyses, je suis totalement anémié. J’ai vraiment l’impression que c’est la fin.

J’émerge petit à petit. Les infirmières me soutiennent et m’incite à sortir de ma chambre. A participer. C’est bientôt Noel. On monte l’arbre. Je n’ai qu’une peur, c’est de rester enfermé pour les Fêtes. Cette fois ci, pas de visites. Je marche dans les couloirs, je fume, je ne lis pas. Tous les malades avec qui j’avais des atomes crochus sont absents. Je me sens seul. Au moins, j’ai un nouveau portable et je peux rester en contact avec la maison sans passer par la maudite borne téléphone.

Je fume. Beaucoup. C’est ma seule occupation. Puis je me remets à lire.

Pas de weekend a la maison cette fois ci.

Mais cette fois ci, le déclic se fait. L’année qui s’est écoulée a été trop dure. Il ne faut pas que je rechute encore une fois

Je rentre à la maison le 14 décembre 2012. Je ne bois plus. Je n’ai pas bu une goutte depuis.

On me prescrit un nouveau médicament. Du Baclofene. Tout le monde en parle. Cela a t’il un effet. Sans doute. Bien que la dose soit minuscule (30 mg/jour) Je n’en prends plus. Je n’en ai plus besoin.

Je continue à fréquenter un excellent forum. Onsaide. Où l’on peut échanger et se soutenir.

En tout j’aurai passé plus de 4 mois en hôpital psychiatrique. Je n’aurai jamais pensé que cela pourrait m’arriver. La peur de ne jamais sortir. Les portes verrouillées, la lumière de la torche la nuit qui vérifie si vous dormez, les barreaux au fenêtres, les règlements parfois infantilisants ou humiliants. Les malades effrayants, attristants, énervants, dont nous faisons partie. C’est cela l’HP Mais aussi un personnel dévoué. La plupart du temps en sous effectif. Infirmières, médecins, qui cherchent a soulager la douleur psychique.

A eux je dis un grand MERCI.

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